With and for everyone, foodculture days aim to be a catalyst for open discussions through artistic, political, social and ecological claims. Through the arts, the table and the public, foodculture days practices different forms of hospitalities instead of proposing ready-made answers.
Based in Vevey (Switzerland) and with international reach, foodculture days creates bridges between common questions, arising at a time when ecological issues affect an ever-increasing number of living organisms, and the collective consciousness is rising in an attempt to apprehend these matters.
While the possibilities of gathering are forbidden, the table and its peripheries have become familiar and privileged territories where reconfigured hospitality is practiced. These social choreographies represent for foodculture days undeniable forms of links generating solidarities, since food connects us to the living as well as to the landscapes, to muzzled histories and to the potential futures between abundance and shortage. Certain ancestral gestures, such as gathering, remind us of forgotten familiarities with this nature of which we have never ceased to be a part and whose movement and transformation are intrinsic qualities.
The same has been true for foodculture days since its inception. Over the past two years, we have navigated the complications of our time, between acceleration, suspension and the rhythms in between, while striving to strengthen the links between disciplines. Since the first call for projects for the 3rd edition in 2019, we have accompanied and observed how the research, practices and sensibilities of all participants have transmuted, both in perspectives and formats. This expanded temporality allowed us to explore what we believe to be a crucial and lasting relationship between cultural actors and institutions.
In Chapter 1, “Only the crumbs shall be kept…”, which took place from November 26 to 29, 2020 in collaboration with radio40, proposed the voice as protagonist and listening as a radical act of responsibility through approximately thirty sound projects. In May 2021, foodculture days presents Chapter 2: “From the ashes of the forests”. For the continuation of this edition we propose the hybrid program–digital and face-to-face in Vevey–from May 27 to 30, 2021 as a hospitable space for social and sensory investigations.
As the pandemic has made the fragility and interdependence of our globalized ecosystems visible; shattering the sense of illusory stability, the need to support decentralized ways of knowing and experiencing the world from a local context has never been more important. The health crisis proves that while we are all in the same predicament, we are certainly not experiencing it in the same way. The projects chosen by foodculture days for this collaboration with Arts of Working Class come from the platform’s expanded archive and represent a biodiversity of voices inviting us to apprehend intimate feelings as a source of knowledge of the world using our bodies as a compass.
Following the unprecedented Chapter 1: “Only the crumbs shall be kept…”, that took place online on November 26-29th, 2020, and proposed to question food through thirty six sound projects presented on radio 40; foodculture days presents Chapter 2: “From the ashes of the forests”. A hybrid version including some activations in Vevey (Switzerland) and another part taking place online, both through a digital platform and a participatory public program, that invites the community to engage in 15 open dialogues.
FR
Avec et pour tout.e.x.s, foodculture days se veut un catalyseur de discussions aux revendications artistiques, politiques, sociales et écologiques. À travers les arts, la table et le public, foodculture days pratique différentes formes d’hospitalités et ne proposane aucune réponse toute faite.
Basé à Vevey (Suisse) et d’envergure internationale, foodculture days crée des ponts sur des questions communes, à l’heure où les enjeux écologiques touchent un nombre toujours plus grand d’organismes vivants, et où la conscience collective s’élève pour tenter d’appréhender ces questions.
Alors que les possibilités de rassemblements sont interdites, la table et ses périphéries sont devenus des territoires familiers et privilégiés où se pratiquent des hospitalités reconfigurées. Ces chorégraphies sociales représentent pour foodculture days des formes indéniables de liens générateurs de solidarités, puisque la nourriture nous relie aussi bien au vivant qu’aux paysages, aux histoires muselées et aux futurs probables entre abondance et pénurie. Certains gestes ancestraux, comme la cueillette, nous rappellent des familiarités oubliées avec cette nature dont nous n’avons jamais cessé de faire partie et dont le mouvement et la transformation sont des qualités intrinsèques.
Il en va de même pour foodculture days depuis ses débuts. Au cours des deux dernières années, nous avons navigué dans les complications de notre époque, entre accélération, suspension et les rythmes intermédiaires, tout en nous efforçant de renforcer les liens entre les disciplines. Depuis le premier appel à projets pour la 3ème édition en 2019, nous avons accompagné et observé la façon les recherches, les pratiques et les sensibilités de tous les participant.e.x.s se sont transmuté.e.x.s, tant dans les perspectives que dans les formats. Cette temporalité élargie nous a permis d’explorer une relation durable qui nous semble cruciale être les acteur.ice.s et les institutions culturelles.
Le Chapitre 1 “On ne garde que les miettes…”, qui s’est déroulé du 26 au 29 novembre 2020 en collaboration avec radio40, proposait la voix comme protagoniste et l’écoute comme acte radical de responsabilité à travers une trentaine de projets sonores. En mai 2021, foodculture days présente le Chapitre 2: “Depuis la cendre des forêts”. Pour la suite de cette édition nous proposons le programme hybride–digital et présentiel à Vevey–du 27 au 30 mai 2021 comme un espace hospitalier pour des investigations sociales et sensorielles.
Alors que la pandémie a rendu visible la fragilité et l’interdépendance de nos écosystèmes globalisés; brisant le sentiment d’une stabilité illusoire, la nécessité de soutenir des manières décentralisées de connaître et d’expérimenter le monde depuis un contexte local n’a jamais été aussi importante. La crise sanitaire prouve bien que si nous sommes tous et toute.x.s dans la même situation difficile, nous ne la vivons certainement pas de la même manière. Les projets choisis par foodculture days pour cette collaboration avec Arts of Working Class proviennent des archives élargies de la plateforme et représentent une biodiversité de voix nous invitant à appréhender le ressentir intime comme source de connaissance du monde en utilisant notre corps comme boussole.
Après l’inédit Chapitre 1: “On ne gardera que les miettes…”, qui s’est déroulé du 26 au 29 Novembre 2020, et proposait de questionner l’alimentation à travers trente-six projets sonores présentés sur radio 40; foodculture days présente le Chapitre 2: “Depuis la cendre des forêts”. Une version hybride comprenant plusieurs activations à Vevey (Suisse) et d’autres se déroulant en ligne, à la fois par le biais d’une plateforme digitale et d’un programme public participatif, qui invite la communauté à prendre part à 15 dialogues.
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Read this piece in print in the extrablatt of the issue 16 "Food Eats the Soul", out now!